« Les ayants-droits de Martin Mwamba Mudimbo, taximan décédé à Lubumbashi, ont droit à la vérité » / COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE

« Les ayants-droits de Martin Mwamba Mudimbo, taximan décédé à Lubumbashi, ont droit à la vérité »

 

Mercredi 27 octobre 2015, entre 12 heures et 13 heures, en plein centre-ville de Lubumbashi, au croisement des avenues Sendwe et Moero,  en face du magasin Nzangula, un évènement macabre s’est produit, laissant la population lushoise sous émotion, la mort de Martin MWAMBA-MUDIMBO.

Feu Martin MWAMBA-MUDIMBO, licencié en science économique de l’Université de Lubumbashi, marié et père des 7enfants, avait choisi d’être taximan par manque d’emploi. Il était plusieurs fois victime de tracasseries policières et ses plaintes adressées aux autorités n’étaient jamais examinées. Il était profondément frustré selon le témoignage recueilli auprès d’un membre de sa famille par l’ACAJ/Katanga.

Ce jour-là, il s’est vu accusé de plusieurs contreventions routières fantaisistes par deux policiers, qui voulaient en réalité lui extorquer de l’argent, du genre: « mauvais stationnement, défaut d’assurance et de clignotant… ». Pendant qu’il produisait des documents de preuve contraire, un policier monte à abord de son taxi pour l’empêcher de partir et l’oblige de se rendre à leur bureau. Pour mettre fin à tout cela, Martin Mwamba jugera bon de boire l’essence, asperger son corps et celui du policier et allumer le feu. Les deux ont été brulés mais à des degrés différents. Il est mort jeudi 28 octobre 2015 à l’hôpital Sendwe, mais le policier est à ce jour hospitalisé aux cliniques universitaires de Lubumbashi.

Martin Mwamba Mudimbo sera enterré aujourd’hui à Lubumbashi au cimetière de Kasangiri sur la route de Kasenga.

« Il est le symbole de lutte contre l’injustice. Il marquera à jamais la mémoire des congolais épris de justice et libertés. Nous exigeons une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort et la corruption qui gangrène la police, a déclaré Me Jean-Jacques Kadima, Représentant de l’ACAJ à Lubumbashi

Le gouvernement est responsable de cette situation. Car, il n’offre pas d’emplois aux jeunes diplômés, n’améliore pas les conditions socioprofessionnelles de ses agents et fonctionnaires, laisse s’effondrer tous les mécanismes de recours et protection des citoyens et ne priorise pas la lutte contre l’impunité dans son programme d’action, a-t-il ajouté.

L’ACAJ/Katanga exige qu’une enquête indépendante soit menée afin de prescrire des mesures conséquentes à prendre d’une part, et de permettre aux ayants-droits de Martin Mwamba de connaitre ne fût-ce la vérité d’autre part.

Pour tout contact :

Me Jean-Jacques Kadima, Représentant de l’ACAJ/Katanga

Téléphone : + 243 81 505 80 44

Email : cfxjjkadima@yahoo.fr

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